

ABEL (Australopithecus bahrelghazali )
Australopithecus bahrelghazali est un hominidé fossile
découvert en 1993 par le paléontologiste Michel Brunet dans
la vallée du Bahr El Ghazal près de Koro Toro au Tchad. Il
fut surnommé Abel par Brunet. Les vestiges osseux restent
très fragmentaires: un fragment mandibulaire portant la
deuxième incisive, deux canines et quatre prémolaires encore
fixées dans leurs alvéoles dentaires. Le nom scientifique du
spécimen est KT-12/H1 et le surnom d’Abel fait référence à
Abel Brillanceau, un collègue de M. Brunet , aujourd’hui
décédé. L’âge du fossile est estimé à 3 à 3,5 millions
d’années. La mandibule est assez similaire à celle d’Australopithecus
afarensis. Cependant Brunet a classé le fossile
KT 12/H1 comme le
spécimen holotype pour Australopithecus bahrelghazali.
Abel - Australopithèque -
Australopithecus bahrelghazali (Hominidés. Les évolutions de
l’Homme…)
http://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres-australo-bahrelghazakli.html
Australopithecus bahrelghazali (Wikipédia, l’encyclopédie
libre)
http://en.wikipedia.org/wiki/Australopithecus_bahrelghazali

AFRIQUE
Ce mot employé
pour désigner le continent fait son apparition dans le
langage courant à l’époque romaine. Il remplace alors le
vocable «Libye», mot d’origine grecque désignant le pays des
Lebou, une tribu originaire de Cyrénaïque. Quant au terme
«Afrique» il serait issu de «Afrig», nom d’un tribu berbère
installée au sud de Carthage. Certains érudits ont aussi
évoqué le mot phénicien «Pharikia » signifiant «Pays des
fruits» et faisant référence à la fertilité des sols du
continent noir ou le mot latin « aprica» (en grec : «aprike »)
signifiant «ensoleillé, chaud». Ces termes ne s’appliquaient
qu’à la partie du continent connue à l’époque, c’est-à-dire
pour l’essentiel l’Afrique du nord et l’Égypte .

AFRIQUE AUSTRALE
Elle comprend la partie du continent traversée par le
Tropique du Capricorne, c’est-à-dire les pays situés au sud
de la cuvette congolaise et de la Tanzanie : le Zimbabwe,
le Mozambique, le Malawi, ainsi que les pays situés au sud
du Zambèze, la Namibie, le Botswana, l’Afrique du sud, le
Lesotho, le Swaziland. C’est une région de hauts plateaux
parcourus par des fleuves au cours sinueux (Orange, Vaal,
Limpopo et Zambèze ). Cette région était à l’origine occupée
par les Bochimans et les Hottentots. Elle fut ensuite
occupée par des peuples de langue bantoue , puis par les
Boers et les colonisateurs britanniques. Grande région
d’élevage extensif, l’Afrique australe doit surtout sa
renommée à la richesse de son sous-sol : diamant (
Kimberley, 1872), or, houille, fer, …Cette entité
géographique très vaste doit , en grande partie, son unité à
l'Afrique du sud qui joue un rôle majeur dans le
développement économique régional.

AFRIQUE
CENTRALE
C’est la partie du continent correspondant aux bassins du
Congo, du lac Tchad, de la Sanaga et de l’Ogooué. Ces
régions traversées par l’Équateur englobent l’Angola, le
Congo Kinshasa (ex-Zaïre), le Gabon, le Centre Afrique, le
Cameroun, le Tchad, la Guinée et l’archipel de Sao Tomé.
Cette région affecte la forme d’une vaste cuvette dominée
au sud par les plateaux du Kasaï et du Katanga, à l’est par
la ligne de séparation entre les eaux du Nil et celles du
Congo, à l’ouest par les monts du Chailla, au nord par la
chaîne oubanguienne .La grande forêt équatoriale y tient une
place essentielle. Le climat équatorial se caractérise par
une chaleur constante , une moiteur permanente et des
précipitations abondantes. Le sous-sol est riche : cuivre,
or, diamant, zinc, fer,… (Katanga, Angola, Centre Afrique ),
mais l’enclavement de cette région rend leur exploitation
peu rentable .Cette partie de l'Afrique constitue le plus
vaste ensemble francophone du continent.

AFRIQUE
OCCIDENTALE
Ce sont les
pays sahéliens et une partie des pays sahariens
(Mauritanie, Mali, Niger) (Afrique
sahélienne) ainsi que les pays de savane et à
couverture forestière dense (Guinée Bissau, Guinée,
Libéria, Côte d’Ivoire,Togo, Bénin, Nigeria) (Afrique
guinéenne). La
configuration générale de la région est celle d’une immense
cuvette relevée au sud en plateaux n’excédant pas 2000
mètres. La cuvette elle-même comporte plusieurs bassins ( Aouket, Tchad, delta intérieur du Niger) séparés par des
reliefs plus élevés (Adrar des Iforas, Plateau du Ta gant,
Adrar de Mauritanie).Traversée au nord par le tropique du
Capricorne cette région est entièrement en zone
inter-tropicale. La région est traversée par des bandes
climatiques couvrant toute la gamme des climats depuis la
zone aride jusqu’au climat guinéen de type équatorial. Les
deux grands fleuves de la région sont le Sénégal et le
Niger.

AFRIQUE ORIENTALE
Ce sont, pour
l’essentiel, les pays du bassin du Nil (Burundi, Rwanda,
Tanzanie, Kenya, Ouganda, Soudan, Zambie) et de la Corne de
l’Afrique ( Éthiopie, Érythrée, Djibouti et Somalie). Le
Soudan mis à part qui est un pays sahélien très aride dans
le nord, les autres pays sont situés, pour l’essentiel, dans
des zones de hauts plateaux dont l’altitude dépasse 1000
mètres, voire 1500 mètres et portant parfois des massifs
volcaniques culminant à plus de 5000 mètres (Kenya 5194
mètres, Kilimandjaro 5893 mètres, etc…).Le centre est occupé
par de vastes dépressions (lac Victoria) ou par des failles
profondes occupées par des lacs (Lacs Albert, Édouard,
Tanganyika). A l’exception du Soudan, soumis à un climat
saharien et sahélien, l’essentiel de l’Afrique orientale
porte une savane arborée, domaine dans les hauts plateaux
d’une riche faune de grands mammifères herbivores et
d’ethnies de peuples pasteurs (dont les Masaï). Cette
partie de l'Afrique est celle qui a le plus largement nourri
l'imaginaire des européens. Par l'histoire de l'Afrique
orientale a été largement influencée par l'Angleterre.

AMBOSELI (PARC NATIONAL)
Le parc national d’Amboseli est situé au Kenya , à 250
kilomètres au sud de Nairobi. Il couvre 3260 km2 et il
s'étend au pied du Kilimandjaro (5895m). C'est le 2eme parc
le plus visité du Kenya, après le Masaï Mara. C'est aussi le
plus vieux parc du Kenya. La réserve nationale d’Amboséli
fut créée en 1948. Le parc national d’Amboseli créé en 1974
,a été classé au Patrimoine Mondial par l’Unesco en 1981 et
reconnu réserve de biosphère. Le 28 septembre 2005, le
Président du Kenya, Mwai Kibaki, a demandé à son ministre du
tourisme et de la faune sauvage de déclasser le parc
national d’Amboseli qui deviendrait désormais une réserve
nationale. Cela signifierait que la gestion du parc,
jusqu’ici entre les mains du Service Kenyan de la Faune
Sauvage (KWS), serait placé sous la tutelle du Conseil
général de Olkejiado. Cette modification de statut
permettrait le déploiement d’activités humaines à
l’intérieur de la zone protégée, qui ne sont pas autorisées
dans un parc national.
Le parc d’Amboséli est célèbre pour ses
éléphants, girafes, buffles, gnous, zèbres, ses 400 espèces
d'oiseaux et 50 espèces de mammifères.
Plus d'un millier d'éléphants vit dans le parc national d'Amboséli.

ANIMISME
Une force
vitale, un esprit primordial anime toute chose. Elle
imprègne toutes les manifestations de la nature (plantes,
animaux, rivières, montagnes).Cette énergie assure un
équilibre qu’il importe de préserver en se conciliant les
forces surnaturelles diverses qui en sont les émanations.
Les ancêtres sont partie intégrante de ce monde invisible.
Seuls des individus initiés peuvent comprendre et
interpréter les signes envoyés par le monde invisible et
mettre en œuvre des rituels permettant de solliciter
l’intervention d’entités bienveillantes envers les humains.
L'ancien est le médiateur par excellence entre les forces
visibles et invisibles. La religion animiste renvoie à un
monde de l'ancestralité et de la transmission orale. Les
religions animistes connaissent un renouveau important en
milieu urbain notamment. Il est difficile de comprendre la
politique du Mali si on ignore le rôle tenu par les
féticheurs ou au Bénin si on omet le rôle essentiel joué par
le Vaudou, dont se réclament les 2/3 de la population. Dans
les sociétés rurales toutes les activités sociales et
économiques sont soumises à un rite. Vivants et ancêtres
vivent en étroite symbiose, le temps sacré et le temps
profane se confondent. L'animisme est à l'origine d'une
géographie du sacré avec ses lieux interdits, ses lieux de
culte, ses lieux d'initiation,...


"Les demoiselles
d'Avignon"(Picasso)
ART NEGRE
Ce
qualificatif désigne des objets d’art africain ramenés en
Europe par des collectionneurs et des marchands d’art et qui
jouèrent un rôle déterminant dans la genèse de l’art
moderne. C'est à Maurice De Vlaminck que l'on attribue le
mérite d'avoir, le premier, révélé l'originalité de l'art
nègre. Ce dernier aurait acheté, à un ami de son père "un
grand masque blanc et deux superbes statues de la Côte
d'Ivoire". Le masque fut cédé à Derain et tomba sous les
yeux de Matisse et de Picasso qui en furent bouleversés. Nombreux furent,
par la suite, les artistes européens influencés
par les œuvres d'art africain. Au lendemain de la
Première Guerre Mondiale ce courant artistique déborda le
cadre de la seule peinture pour toucher des pans entiers de
la vie culturelle et notamment le domaine musical.

BLIXEN (KAREN, 1885-1962 )
Karen Blixen est le nom de plume de Isak Dinesen, femme de
lettres d’origine danoise. En 1914 elle épousa son cousin le
baron Bror Von Blixen–Finecke. Le couple s’installa au
Kenya, tentant sans succès de se lancer dans la culture du
café. Son époux, particulièrement volage, lui transmit la
syphilis. Elle parvint à survivre à la maladie jusqu’en
1962, au prix d’un traitement particulièrement lourd. Karen
Blixen est l’auteur de «La ferme africaine», publiée en
1937 et adaptée au cinéma sous le titre de «Out of Africa:
souvenirs d’Afrique».

BOERS
Nom donné aux
colons d’origine néerlandaise venus s’installer à partir de
1652 en Afrique du sud .Le mot «Boers » signifie «paysan» en
néerlandais (au pluriel : «Boere») (et en afrikaan).Le terme
de Boers s’applique aussi aux huguenots français chassé de
France au lendemain de la révocation de l’édit de Nantes par
Louis XIV (1685).Les descendants des Boers prirent le nom
d’Afrikaners ou Afrikaanders. Au lendemain de la cession de
la colonie hollandaise du Cap à l’Angleterre, les Boers
s’établirent d’abord à Port Natal dont ils furent chassés en
1840.Ils s’installèrent alors dans la région située entre le
fleuve Orange et le Vaal ( Transvaal) où ils fondèrent une
république en 1854. Quand les britanniques occupèrent le
pays, ils se révoltèrent (1880), obtenant la reconnaissance
de l’autonomie de leur pays en 1881. La Guerre des Boers
(1899-1902) les opposa aux Britanniques. Le principal motif
de cette guerre était la possession des mines de diamants
installées sur le territoire des Boers. Après une lutte et
une résistance de ces derniers, les Britanniques victorieux
annexèrent l'État libre d'Orange et la République du
Transvaal.

DESERTIFICATION
Les gravures
et les peintures du Néolithique saharien révèlent
l’existence d’un Sahara verdoyant vers 7000-5000 avant
J.C. L’analyse archéologique démontre que le processus de
désertification, encore à l’œuvre dans ces régions, est
ancien. Il s’est traduit par un déplacement de l’isohyète
400mm (hauteur moyenne des pluies annuelles) de plus de 200
kilomètres vers le sud en 2500 ans. Bien que la
désertification soir un phénomène irrégulier, la dégradation
des sols liée à des périodes de sécheresse prolongées
provoque une altération irréversible de l’écosystème aggravé
par le surpâturage. Les conséquences économiques et
géopolitiques de la désertification peuvent être à l’origine
de crises entre les pays sahéliens ( Mauritanie et
Sénégal, par exemple ). Cependant les discours
catastrophistes sur la progression et l'irréversibilité de
la désertification doivent être tempérés. Alors que l'année
1984 fut l'année la plus sèche du XXe siècle, les années
1990 virent le retour d'un "Sahel vert". Dans le long terme
la survenue des périodes de sécheresse semble correspondre à
des phénomènes météorologiques plus ou moins cycliques encore
mal connus.
Depuis quand le Sahara est-il
un désert ? (CNRS)
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/819.htm
La désertification est-elle une fatalité ? (
Planète Mag)
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/magazine/article.php?id_mag=3&lang=fr&id_article=1343
Le
Sahara est-il encore un désert ? (Cafés Géographiques)
http://www.cafe-geo.net/sommaire.php3

DOGON
Peuple
d’agriculteurs sédentaires installé au nord-est de
Bandiagara au Mali. Ce peuple fut découvert et étudié, pour
la première fois ,lors de l’expédition Dakar-Djibouti
(1931-1933) par Marcel Griaule, puis peu après par un autre
mission anthropologique française conduite par Denise Paulme.
Les Dogons sont surtout connus pour leur «société des
masques », association exclusivement masculine regroupant
les garçons après leur initiation. Les Dogon constituent
l’ethnie la plus étudiée du continent noir.
Quand les Dogons cherchent à ressembler aux «Dogons »
http://agoras.typepad.fr/regard_eloigne/dogons/index.html
Les Dogons, culte des ancêtres et danses des masques de D.
Elouard ( Clio, bibliothèque en ligne )
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_dogons_culte_des_ancetres_et_danses_des_masques.asp
Les
Dogon du Mali de Jean-Christophe Huet , Docteur de
l'université de Paris IV-Sorbonne Membre de la Société des
africanistes (Clio, Bibliothèque en ligne)
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/les_dogon_du_mali.asp

ESCLAVAGE
On estime que
10 à 25 millions d’esclaves en provenance d’Afrique auraient
été déportés au Nouveau Monde par les européens. Toutefois
en prenant en compte les conditions de la traite (razzia,
capture, acheminement vers la côte, transport en mer) on
estime à 10 à 15 fois plus le nombre d’hommes victimes de
cette pratique, soit un total d’environ 200 millions
d’individus .Les premiers centres de traite furent établis à
la fin du XVe siècle ( Elmina, 1481), mais des esclaves
noirs sont attestés bien avant cette date dans la Péninsule
ibérique. En 1541 plus de 10000 esclaves entraient au
Portugal chaque année. On peut fixer le début de la traite à
1513 quand Las Casas conseilla d’importer des esclaves
noirs pour remplacer les indiens dans les mines de
Nouvelle-Espagne. Le commerce esclavagiste est
structurellement lié au développement des exploitations
minières et des grandes plantations sucrières au Brésil et
dans les Caraïbes et de coton en Amérique du nord dans le
cadre du «commerce triangulaire».La première grande
abolition fut promulguée par la France en 1794 mais vite
annulée par Bonaparte sous la pression des milieux de grands
planteurs créoles. L’abolition est de nouveau votée en 1848.
Quant au parlement britannique il vota les grands actes
abolitionnistes en 1806-1807. Ce mouvement fut accompagné de
la création, en Afrique, de territoires destinés à
accueillir les anciens esclaves désireux de revenir dans
leurs territoires d’origine: FreeTown (1787), le Liberia
(1847), Libreville (1849). Les brésiliens furent les
derniers des négriers et au début du XXe siècle le
commerce des êtres humains avait pratiquement cessé en
Afrique, remplacé dans de nombreuses régions par le travail
forcé qui ne fut, à son tour, supprimé que dans les années
1920-1930 . Les conséquences démographiques de la
traite sont difficiles à évaluer. L'exportation atlantique
toucha essentiellement des individus de sexe masculin et le
déséquilibre de la sex ratio en faveur des femmes a sans
doute contribué au développement de la polygamie et, de ce
fait, minimisé les conséquences du déficit masculin sur les
taux de reproduction. Par ailleurs quelle qu'ait été la
destination de la traite, elle fut largement favorisée par
l'implication des sociétés africaines elles-mêmes. Les
négriers se contentaient d'acheter les esclaves sur la côte.
A l'intérieur du continent certaines ethnies se
spécialisèrent dans le commerce des esclaves : les Ashanti
du royaume de Kumasi au Ghana, les Fon du royaume d'Abomey
au Bénin, etc...
L’esclavage en Afrique d’hier à aujourd’hui
http://www.afrique-annuaire.com/histoire/esclavage-afrique.html
Histoire
de l'esclavage ( Wikipedia, l’encyclopédie libre)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l'esclavage
La
traite atlantique
http://www.herodote.net/dossiers/synthese.php?ID=14&ID_dossier=123&main=1a6e620b01c8aa79d4fa1feee8f039da

FOSSEY (DIANE, 1932-1985)
Éthologiste américaine spécialisée dans l’étude du
comportement des gorilles. Diplomée de l‘université d’état
de San José en 1954, elle effectua un premier séjour au
Rwanda en 1963.Elle fut encouragée dans ses recherches par
le paléontologue Louis Leakey. En 1967, elle crée le
Karisoke Research Center dans les montagnes Virunga, dans la
province de Ruhengeri au Rwanda. En janvier 1970, son
portrait, photographié par Bob Campbell, paraît en
couverture du National Geographic. Elle devient alors une
célébrité mondiale, ce qui fit de la publicité pour la
protection des gorilles. En 1974, elle obtient un doctorat
en zoologie de l'Université de Cambridge. Diane Fossey est
assassinée en 1985, soit par des braconniers, soit, selon
Farley Mowat, par des partisans d'une exploitation
touristique des gorilles. Dian Fossey a raconté son
expérience d'observations des groupes de gorilles dans un
livre de mémoires, Gorilles dans la brume (« Gorillas in the
Mist »), qui a fait l'objet d'une adaptation
cinématographique.

FRANCAFRIQUE
Ce néologisme
est attribué au président ivoirien Houphouët Boigny pour
désigner l’imbrication des liens entre la France et
l’Afrique. Houphouët Boigny fut d’ailleurs député à
l’assemblée nationale française et ministre sous la Ive
République. Le terme fut surtout popularisé par François
Xavier Verschave du mouvement « Survie».

GOREE
Îlot de 900
mètres sur 300 situé au large de Dakar (Sénégal).
L’appellation est une déformation du nom donné par les
hollandais «Goed Reed» («Bonne rade») en 1588. Sous
domination anglaise, française, hollandaise et portugaise,
l’îlot de Gorée fut définitivement attribué à la France au
congrès de Vienne en 1815. Sa «Maison des esclaves»,
transformé en musée, a été inscrite sur la liste du
patrimoine mondial de l’Humanité.


GRIAULE (
Marcel, 1898-1956 )
Ethnologue
français. En 1931, soutenu par Paul Rivet, il organisa une
expédition de Dakar à Djibouti au cours de laquelle li
explora le pays Dogon. En 1941 il devint directeur de
l’institut des langues et civilisations orientales et il
obtint en 1942 la chaire d’ethnographie de la Sorbonne. Sa
mission la plus importante fut sans nul doute celle de
1946-1947 au Mali. Ses entretiens avec Ogotemmeli lui
révélèrent le rôle déterminant des mythes dans
l’organisation sociale des Dogon et furent prétexte à la
rédaction de son œuvre majeure : «Dieu d’eau» (1948). Parmi
ses autres publications : "Masques dogons" ( 1938), "Renard
pale. Ethnologie des Dogon" écrit en collaboration avec G.
Dieterlen (1965).
Dieu d'eau, entretiens avec Ogotemmêli ( Fiche de lecture)
http://inton.over-blog.com/article-865229.html

ISLAM
L'Islam est
très anciennement implanté sur le continent et progresse
actuellement dans la zone soudano sahélienne et en Afrique
orientale. Il concerne aujourd'hui 365 millions d'africains.
L'Islam africain est en quasi-totalité sunnite. En 2006 un
africain sur trois est musulman. Les confréries jouent un
rôle important dans l'Islam africain (Qadiriyya et Tijaniyya
au XIXe siècle au Mali, Murdiya au XVIIIe siècle au
Sénégal, Sammaniya et Khatmiya au Soudan au XIXe
siècle ).On observe à l'heure actuelle une radicalisation
de l'islamisme .La charia domine au Soudan et dans une
partie du Nigeria. L'Afrique connaît des régimes
théocratiques : Soudan, Mauritanie, Somalie, ...
L’Islam en Afrique (Document pédagogique– Conférences
UTA-Lyon 2002/2003 – Auteur: Régine Levrat)
http://uta.univ-lyon2.fr/IMG/pdf/doc-600.pdf
Pluralité de l’Islam en Afrique (débat animé par Jean-Louis
Triaud, professeur à l’université de Provence)
http://ww3.ac-creteil.fr/hgc/spip/IMG/pdf/pluralite_islam.pdf
Les tendances actuelles de la pénétration de l’Islam en
Afrique subsaharienne.
http://www.traversees.org/ecrire/upload/Fontaine_tendances_actuelles.pdf

KILIMANDJARO
Le Kilimandjaro, point culminant de l’Afrique (5895 mètres)
est situé en Tanzanie. Il est formé de trois sommets
distincts : le Shira à l’ouest, le Mawenzi à l’est et le
Kibo, le plus élevé au centre. Kilimandjaro est
l'orthographe française tandis que Kilimanjaro est
l’appellation anglaise. La montagne est aussi appelée «Ol
Doinyo Oibor» («Montagne Blanche» ou «Montagne Étincelante»
en maa). Les Masaïs qui vivent dans la région désignent la
montagne sous le nom «Ngage Ngai», c'est-à-dire «la maison
de Dieu». Le Kilimandjaro est un stratovolcan éteint,
couronné à son sommet par un cratère de 3,6 sur 2,4
kilomètres. Le Kibo, point culminant du Kilimandjaro est
recouvert d’une calotte glaciaire qui couvrait 12 km2 en
1900. Elle est aujourd’hui réduite à 2km2 de superficie et
elle devrait avoir disparu, vers 2015-2020, sous l’effet du
réchauffement climatique. La première ascension de la
montagne eut lieu le 6 octobre 1889 par Hans Meyer.

LALIBELA
Dynastie
africaine qui règne sur l’Éthiopie au début du XIIIe siècle.
C’est aussi le nom de la capitale de la dynastie célèbre
pour ses églises rupestres excavées dans le rocher dans les
montagnes du Siemen, à l’est du lac Tana.
Lalibela
http://rupestre.free.fr/lalibela/index.php
Lalibela ( Wikipedia, l’encyclopédie libre)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lalibela
Lalibela, églises creusées dans le roc ( Patrimoine mondial,
UNESCO)
http://whc.unesco.org/fr/activites/160/


LIVINGSTONE (DAVID, 1813-1873)
Médecin,
missionnaire et explorateur anglais. Il fut envoyé en 1841
au Cap, puis au Bechuanaland (Botswana) par la Société
missionnaire de Londres. A partir de 1849 il se lança dans
l’exploration du centre sud du continent africain. Il
traversa le Kalahari. Les années suivantes ( surtout en
1858-1864 : la mission Zambèze ) il remonta et explora le
cours du Zambèze, découvrant les chutes qu’il baptisa du nom
de la reine Victoria . En 1866 il part vers le lac
Tanganyika en Tanzanie dans l’espoir de retrouver les
sources du Nil. Malade et abandonné par ses porteurs, il
perd totalement contact avec le monde extérieur et se retire
à Ujiji sur les bords du lac Tanganyika où Henri Morton
Stanley le retrouve finalement en 1871.Il meurt de
dysenterie sur les rives du lac Bangwelo (actuelle Zambie)
en 1873.

LUCY
Surnom donné à
un hominidé du genre Australopithecus découvert en 1974 en
Éthiopie dans la région de l’Afar par Yves Coppens, Donald
Johanson et Tim White. Elle fut ainsi baptisée en référence
à une chanson des Beatles en vogue à l’époque. Lucy était un
australopithèque femelle doté d’une capacité crânienne de
400 cm3 et pesant un trentaine de kilos pour un mètre de
hauteur .Elle fut découverte dans des niveaux géologiques
vieux de 3,5 millions d’années.
Australopithèque - Australopithecus afarensis
http://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres_australo.html
Australopithecus afarensis ( Lucy)
http://www.anthro4n6.net/lucy/
Fossil Hominids: Lucy (AL 288-1)
http://www.talkorigins.org/faqs/homs/lucy.html

MASAI
Les Masaï, Massaï ou encore Maasaï constituent une ethnie
d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d'Afrique de l'Est,
vivant essentiellement dans le centre et le sud-ouest du
Kenya et le nord de la Tanzanie. Les Masaï appartiennent au
groupe des tribus nilotiques et ont émigré depuis le sud du
Soudan vers l’an 1500 de notre ère, accompagnés de leur
bétail domestique. Le pays masaï s'étend de chaque côté de
la frontière qui sépare le Kenya de la Tanzanie, entre les
monts Kenya et le Kilimandjaro (plus haut sommet de
l'Afrique avec 5 895 m). Le fait qu’il occupe de nombreux
parcs animaliers d’Afrique de l’Est a probablement contribué
à faire du peuple masaï l’un des plus connus du grand
public.

MOURIDE
( CONFRÉRIE ...)
Confrérie
religieuse soufie fondée au Sénégal à la fin du XIXe
siècle par Amadou Bamba, un wolof. La confrérie s'appuie sur
une hiérarchie de marabouts qui sont chargés
d'encadrer et de guider les fidèles. Les marabouts ont
réalisé une énorme accumulation de capitaux grâce aux
prélèvements effectués sur les paysans cultivateurs
d'arachide, d'où leur surnom de " marabouts de l'arachide ".
C'est à la confrérie mouride que l'on doit la construction
de la mosquée de Touba érigée sur le tombeau d'Amadou Bamba
et qui est la plus grande mosquée d'Afrique noire.

NIL
Le mot "Nil" (nīl en arabe), vient du grec Neilos (Νειλος),
signifiant la vallée de la rivière. Les Égyptiens anciens
l'appelaient iteru signifiant la grande rivière,
représentée par les hiéroglyphes à droite (littéralement
itrw). Le Nil avec ses 6 671 km est l'un des deux plus
longs fleuves du monde, l'autre étant l'Amazone. Il est issu
de la rencontre du Nil Blanc et du Nil Bleu. Le Nil blanc (Bahr-el-Abiad)
prend sa source au lac Victoria (Ouganda) ; le Nil bleu (Bahr-el-Azrak)
est issu du lac Tana (Éthiopie). Ses deux branches
s'unissant à Khartoum, capitale du Soudan actuel, le Nil se
jette dans la Méditerranée en formant un delta au nord de
l'Égypte. En comptant ses deux branches, le Nil traverse le
Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Éthiopie, le
Soudan et l'Égypte. Il longe également le Kenya et la
République démocratique du Congo (respectivement avec les
lacs Victoria et Albert), et son bassin versant concerne
aussi l'Érythrée grâce à son affluent le Tekeze. Le bassin
hydrographique du Nil couvre 3 254555 km2, soit 6% de la
superficie totale de l’Afrique .Les deux grands affluents du
Nil sont le Nil Blanc et le Nil Bleu. On a pensé pendant
longtemps que le Nil Blanc prenait sa source au lac
Victoria, mais de nombreux fleuves se jettent dans ce lac.
Au confluent du Bahr al Jabal et du Bahr al Ghazal ,le
fleuve est connu sous le nom de Bahr al Abyad, ou Nil blanc,
ce nom lui venant de l'argile blanchâtre en suspension dans
ses eaux. Quant au Nil Bleu il prend sa source dans le lac
Tana en Éthiopie et coule sur environ 1400 kilomètres vers
Khartoum. 90% de l’eau et 96% des sédiments transportés par
le Nil proviennent de l’Éthiopie. Pendant la saison des
pluies le débit maximum du Nil Bleu peut dépasser 5663 m3
par seconde, soit près de 60 fois son débit normal . Le 30
avril 2005, une équipe menée par les Sud-africains Peter
Meredith et Hendri Coetzee sont devenus les premiers à
naviguer jusqu'à la source la plus lointaine du Nil : la
rivière Akagera qui commence comme la rivière Rukarara dans
la forêt de Nyungwe au Rwanda. Le 31 mars 2006, trois
explorateurs de Grande-Bretagne et Nouvelle-Zélande ont
prétendu avoir été les premiers à remonter le fleuve de son
delta à la vraie source qui se trouve dans la forêt
tropicale de Nyungwe au Rwanda. Le fleuve a joué un rôle
majeur dans l’émergence et le développement de la
civilisation pharaonique car la crue annuelle du Nil
déposait un limon noir très fertile .C’est de ce limon noir
que vient le nom antique de l’Égypte, Kemet, signifiant la
« terre noire ».De nos jours les eaux limoneuses du Nil
sont captées et redistribuées sur les terres agricoles
grâce à de nombreux barrages ( Ziftah, Hammadi, Esna,
Assiout, Assouan ).
PALUDISME
Le terme est dérivé du mot latin «palus » signifiant
«marais».Le paludisme ou malaria (de l’italien «
malaria » ou «mauvais air ») est une maladie connue
depuis la plus haute antiquité. Elle se manifeste par des
accès fébriles répétitifs évoluant selon des cycles de deux
à quatre jours, ce qui lui valut le nom de « fièvre
tierce » ou de « fièvre quarte » au XVIIe siècle.
En l’absence de traitement et si le malade continue de
séjourner en territoire infecté, la maladie évolue vers une
destruction systématique des globules rouges. Dans les
formes chroniques du paludisme la déglobulisation et
l’anémie surviennent progressivement, alors que dans les
formes les plus graves ce même phénomène s’accompagne d’un
dysfonctionnement rénal et hépatique susceptible d’entraîner
une issue létale. C’est en 1880 que le médecin français
Alphonse Laveran établit le rôle du parasite Plasmodium dans
le déclenchement de la maladie. Par la suite on mit en
évidence l’existence de quatre espèces distinctes de
Plasmodium produisant chacune une forme spécifique de la
maladie. Le vecteur de la maladie est un moustique femelle
de la famille des anophèles .la prophylaxie repose sur la
destruction du vecteur et sur la prise d’une médicamentation
spécifique , comme la quinine et ses dérivés. La progression
contemporaine de la maladie est due à la résistance
croissante des anophèles aux insecticides et à celle des
Plasmodium aux thérapies traditionnelles. Un vaccin a été
développé en 1994 par le colombien Emmanuel Patarroyo, mais
son efficacité n’est pas totale et le vaccin multi génique
élaboré au centre de recherches de Bethesda aux États-unis
n’a pas encore dépassé le stade de l’expérimentation. On
estime que le paludisme affecte 300 millions de personnes
par an et occasionnel plus de 3 millions de décès .
La récente recrudescence du paludisme dans les régions
endémiques et les flambées épidémiques dans de nombreuses
régions d'Afrique sont imputables à plusieurs facteurs,
dont la résistance accrue aux médicaments antipaludiques,
les changements climatiques et les mouvements de population.
Ces dix dernières années, la prévalence du paludisme s'est
accrue de manière alarmante, en particulier en Afrique. On
estime que chaque année, de 300 à 500 millions de cas, sont
à l'origine de 1,5 à 2,7 millions de décès et que cette
maladie est la cause de 90% des décès d'enfants de moins de
5 ans en Afrique. Parmi les principales maladies
infectieuses qui menacent l'Afrique, le paludisme (qui
constitue 9% de la charge de morbidité mondiale) arrive au
troisième rang, après les infections respiratoires aiguës à
pneumocoques (3,5%) et la tuberculose (TB, 2,8%). L'Afrique
concentre à elle toute seule environ 90% des cas de
paludisme dans le monde.
Qu'est-ce que le paludisme? (Organisation mondiale de la
Santé )
http://www.rbm.who.int/cmc_upload/0/000/015/372/infosheet1_fr.pdf
Le paludisme, par l'OMS
http://www.smi-voyage-sante.com/Le-paludisme,-par-l-OMS_a213.html
World Malaria Report 2005
http://www.rbm.who.int/wmr2005/html/exsummary_fr.htm

SAVANE
La savane proprement dite est une formation végétale
composée principalement de plantes herbacées vivaces de la
famille des Poacées (Graminées). Elle est plus ou moins
parsemée d'arbres ou d'arbustes.Selon la densité
(croissante) des espèces ligneuses, on parle de savane
arbustive, de savane arborée, puis de forêt claire, la
transition se faisant en général de manière progressive. Les
herbes sont surtout des Graminées en touffes ou en plaques
avec bourgeons à la surface du sol. Les espèces les plus
fréquentes dans la savane africaine sont l'Herbe à éléphant
(Pennisetum), l'Herbe à paillotes (Imperata),
l'Andropogon... En saison des pluies, au maximum de
leur croissance elles peuvent dépasser 3 mètres de haut.

SERENGETI ( PARC NATIONAL)
Le terme est issu du mot masaï «Siringet» signifiant «vaste
plaine». Le parc national du Serengeti est situé en
Tanzanie. Il couvre 14750 km2. Le parc national a été créé
en 1951. Jusqu’en 1959 il incluait le cratère du Ngorongoro
(264 km2) (Ngorongoro Conservatoire Area). Ce territoire est
devenu un parc autonome afin de préserver les intérêts des
peuples Masaïs. Il jouxte le Masaï-Mara, réserve nationale
située au sud-ouest du Kenya. C’est pour l’essentiel une
vaste plaine couverte de savanes. Le parc abrite une faine
extrêmement diversifié : éléphants, hippopotames, lions,
guépards, léopards, girafes, buffles, … A la fin de la
saison des pluies survient la grande migration des gnous
(1300000 gnous formant une colonne de 40 à 50 kilomètres).

SIDA
Le SIDA ( acronyme de : Syndrome Immuno Déficitaire Acquis )
est l'unique pandémie d'une maladie infectieuse apparue au
XXe siècle. La maladie a été décrite aux États-Unis au début
des années 1980 par Michael Gottlieb et le virus isolé par
l'équipe de Luc Montagnier de l'Institut Pasteur en 1983.Les
deux virus responsables du SIDA ( VIH1 et VIH2 )
appartiennent au genre Lentivirus et à la famille
des Retroviridae. Le virus attaque les défenses
immunitaires de l'organisme et favorise l'apparition de
maladies opportunistes, généralement inoffensives pour un
sujet dont l'immunité est conservé. L'issue de la maladie
est létale par infections répétées .
En Afrique subsaharienne
le cas le plus ancien remonte à 1959 où il survint à
Léopoldville (actuellement Kinshasa) au Congo Belge (actuellement Zaïre).En Europe le cas le plus ancien fut
décrit chez un marin norvégien, né en 1946, qui avait
voyagé à travers le Monde entre 1961 et 1965 et
particulièrement en Afrique noire. Il décéda en 1976.A la
fin de 2001 40 millions de personnes vivaient avec le VIH/SIDA
dans le Monde.
La maladie a connu une extension fulgurante en Afrique
subsaharienne ces dernières années. La première vague
pandémique s’est développée à partir des Grands Lacs et
s’est diffusée dans les années 1980 selon deux axes : l’un
allant de la Somalie et de l’Éthiopie vers la Tanzanie,
l’autre se développant vers l’Afrique occidentale à travers
le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal.
Dans ce premier foyer les taux de prévalence semblent s’être
relativement stabilisés dans les années 1990.A parti de
cette date c’est l’Afrique centrale qui fut confrontée à
une véritable explosion de l’infection (les nef pays de la
région (2% de la population mondiale) totalisent 30% des
contaminés. L’Afrique du sud est le pays du Monde comptant
le plus de séropositifs. Ce sont des flux dits «modernes »
(migrations temporaires de travail, mise en valeur des
fronts pionniers, développement des transports routiers, …)
qui sont à l’origine de la propagation du virus. Le climat
d’insécurité lié à l’instabilité géopolitique catalyse les
risques .Les conséquences de la progression et bde
l’extension de la pandémie sont multiples. Outre l’impact
démographique (ralentissement de la croissance
démographique, chute de l’espérance de vie (51 ans en
2000-2005), le SIDA a aussi des impacts socio-économiques
non négligeables : éclatement des solidarités sociales
traditionnelles, rejet des personnes contaminés, pénurie de
main d’œuvre, baisse de la production agricole ,…).

TOUMAI ( OU SAHELANTHROPUS TCHADENSIS )
Hominidé fossile âge de 7 millions d’années et découvert en
2001 dans le désert du Djourab par le tchadien Ahounta
Dimdoumalbaye, membre d’une équipe scientifique de
l’université de Poitiers. Le fossile fut surnommé Toumaï
(«espoir de vie» en langue locale). Un crâne complet (mais
déformé) et plusieurs mâchoires inférieures ont été publiés.
Sa capacité crânienne, de l'ordre de 360-370 cm3, est
équivalente à celle des chimpanzés actuels. Sa denture
notamment ses canines petites à usure apicale et sans crête
aiguisoir; la morphologie de ses prémolaires et molaires à
émail plus épais que chez les chimpanzés mais moins que chez
les Australopithèques ; sa face relativement raccourcie et
la base de son crâne avec un trou occipital en position déjà
très antérieure et une face occipitale très inclinée vers
l’arrière montrent que l’hominidé tchadien appartient bien
au rameau humain et non à celui des chimpanzés ou des
gorilles et qu’il est assez proche de l’ancêtre commun des
hommes et des chimpanzés.
Toumaï
Sahelanthropus tchadensis
http://www.hominides.com/html/ancetres/ancetres-tumai-sahelanthropus-tchadensis.html
"Toumaï l'Ancêtre des Humains"
http://www.cnrs.fr/cw/fr/pres/compress/Toumai/homiqoui.html

TSAVO ( PARC NATIONAL )
Le parc national de Tsavo fut créé en 1948.C’est le plus
vaste parc naturel du Kenya et un des plus grands du Monde (
20812 km2). La voie ferrée Nairobi-Mombasa coupe le parc en
deux parties : East Tsavo et West Tsavo. Dans les années
1970 les effets de la sécheresse et les méfaits du
braconnage manquèrent d’entraîner la disparition de la
grande faune et en particulier des éléphants dont la
population passa de 45000 à 5000. En 1990 une sévère
répression du braconnage a permis la sauvegarde de la faune
( le nombre d’éléphants a plus que doublé).
Les rhinocéros, en raison de la chasse illégale dont ils
firent l'objet, sont protégés par un «Rhinoceros
Sanctuary»
immense et électrifié.


Médecins belges soignant
des patients atteints de la "maladie du sommeil" au début du
XXe siècle
TRYPANOSOMIASE (ou maladie du sommeil)
Infection parasitaire transmise par la mouche tsé-tsé ou
glossine .Elle touche essentiellement l’Afrique centrale et
l’Afrique orientale. Les mouches transmettent des parasites
unicellulaires , les trypanosomes, qui se disséminent dans
le sang et le système nerveux déterminant une infection de
l’ensemble des structures cérébrales. L’incubation de la
maladie est silencieuse et dure de quelques jours à
plusieurs années.
Dans sa forme la plus typique, la maladie débute par une
fièvre accompagnée de polyadénopathies (ganglions
palpables). D'autres signes peuvent survenir : augmentation
de volume du foie et de la rate, éruption cutanée,
accélération de la fréquence cardiaque, oedème du visage.
Les symptômes neurologiques apparaissent progressivement:
agitation nocturne, somnolence le jour, crises d'épilepsies,
tremblements, incoordination des mouvements. La maladie peut
évoluer vers une somnolence permanente et dont l’issue peut
se révéler létale. La thérapie, à base de pentamidine, est
assez efficace. L'Organisation mondiale de la santé (OMS)
estime que 55 millions de personnes vivent dans des régions
rurales exposées aux tsé-tsé, mouches responsables de la
maladie. Chaque année, 250000 à 300000 personnes sont
touchées par la trypanosomiase africaine.
Trypanosomiase africaine ou maladie du sommeil (Agence de
santé publique du Canada)
http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/info/af_trypan_f.html
La trypanosomiase humaine africaine (THA)
http://www.afro.who.int/ddc/publications/fr/rc55_trypanosomiasis_strategy.pdf
La trypanosomiase africaine ( Références sur le Net)
http://www.chu-rouen.fr/ssf/pathol/trypanosomiaseafricaine.html

ZAMBÈZE
Le Zambèze est le quatrième fleuve du continent africain
après le Nil, le Congo et le Niger. Long de plus de 3500
kilomètres il prend sa source en Zambie et décrit un coude
en direction du sud-est pour se jeter dans l’Océan Indien.
Il traverse deux lacs: le lac Kariba (lac artificiel créé
par le barrage de Kariba) et le lac de Cabora. Il traverse
la Zambie, l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe et le
Mozambique. Son bassin hydrographique couvre 1,33 millions
de km2.Ses principaux affluents sont la Kafue et la Shire.
L’endroit le plus spectaculaire et le plus connu du Zambèze
sont les chutes de Victoria, la plus grande cataracte du
Monde large de 1700 mètres et haute de 108 mètres. Le
premier Européen à visiter le Zambèze supérieur fut David
Livingstone dans son exploration de Bechuanaland entre 1851
et 1853. Deux ou trois années plus tard il descendit le
Zambèze de son embouchure et au cours de son voyage
découvrit les chutes de Victoria.

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